Stimuler la concurrence sur le marché français, c’est ce que souhaite le gouvernement, afin de répondre aux demandes de Bruxelles. Du coup, il étudie l’adoption d’un nouveau système de tarification de l’électricité qui rentrerait en vigueur en juillet 2010 et qui contraindrait EDF à vendre son électricité d’origine nucléaire à des concurrents comme Poweo ou Direct Energie à un prix plus attractif rendant leurs offres alternatives en énergies plus compétitives auprès du grand public. (26-09-2009)
Les discussions qui se déroulent actuellement au sein de l’Union française de l’électricité réunissant l’ensemble des opérateurs portent sur la teneur de ce prix.
Les premières élements de discussions semblent converger vers un avis général à ce qu’EDF cède en 2013 son électricité à un prix compris entre 44 et 48 euros le mégawattheure (MWh). Soit un prix très proche de celui prôné par EDF, qui préconise 46 euros : ce tarif est nécessaire, selon l’opérateur historique, pour prendre en compte le coût complet de la filière nucléaire (exploitation, investissements, démantèlement du parc actuel…).
Reste à régler les tarfis electriques d’une période intermédiaire: la période 2010-2013. Les concurrents d’EDF jugent qu’un prix de 32 euros le MWh serait très acceptable, même s’il est très loin des aspirations du fournisseur d’électricité national.
Même si rien n’est tranché pour le moment, on pourrait s’acheminer dans les semaines à venir vers une fourchette comprise entre 35 et 40 euros le MWh.
Quel que soit ce prix, il reste toutefois important pour tous les acteurs que les clients français – les entreprises comme les particuliers – prennent conscience que les prix réglementés de l’électricité, très compétitifs au regard d’autres pays, le seront de moins en moins… en raison des nécessités de réinvestissements des dites sociétés notamment pour la mise à jour du parc de production. Une future « mauvaise nouvelle » pour le consommateur qui passe un peu inaperçue dans cette annonce.
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